Premier salon en tant qu’auteur, premières rencontres avec des lectrices, des lecteurs… Et quel salon.
C‘était l’occasion pour moi d’effectuer mes premières dédicaces en France, et j’ai été gâté ( un jour après mon anniversaire, la classe). Samedi 30 novembre, j’ai rejoint le stand de Bragelonne et, de 16 h à 18 h, j’ai vu des gens. Non mais, je veux dire : De vrais gens !!!
Parce qu’il faut bien garder en tête qu’un auteur travaille seul. Même si, une fois le manuscrit rendu à son éditeur, il y a tout un boulot à effectuer, ceux pour qui ce travail est fait, on ne fait que les imaginer. On se projette dans l’avenir, esquissant les silhouettes de celles et ceux qui tourneront les pages de notre premier livre. On les rêve assis dans le bus, sur leur lit, le canapé, au bord de la mer, au coin d’une cheminée, dans un rockin’chair… On les voit froncer les sourcils à tel moment de l’histoire, on espère une larme au coin de l’oeil. On prie pour ne pas qu’ils pestent et qu’ils regrettent d’avoir ouvert le roman !
Là, à Montreuil, j’ai rencontré des personnes qui avaient plongé dans mon roman avec envie et qui me faisait part de leurs impressions. C’est rassurant et ça fait vraiment plaisir. Les sourires échangés, la timidité partagée, les compliments comme les questions… difficile de revenir dans les détails d’un tel moment. Et c’est un simple merci que je peux vous adresser, à vous tous, qui êtes venus me faire un coucou.
Des auteurs ! Des auteures !
Et je n’étais pas seul, perdu au milieu de la foule ! Il y avait l’équipe de Bragelonne qui veillait au grain et trois autres auteurs de la maison : Magali Ségura, Samantha Bailly et Pierre Pevel. Pour le dernier, c’est un peu une vieille connaissance, et c’est toujours un plaisir de le revoir. On a vécu de sacrés bons moments à Brighton.
Samantha, j’avais déjà eu la chance de la croiser lors d’un de mes voyages à Paris, durant la correction de La Voie de la Colère. Cette fois, j’ai eu la chance de discuter un peu avec elle. Elle, si jeune, et qui pourtant a une sacrée expérience d’auteur, puisqu’elle a commencé à 17 ans ! Elle qui, avec passion, s’adresse à un visiteur de passage devant le stand pour lui parler de ses oeuvres et son engouement fait le reste.
Et puis il y a eu Magali, auteur de Leïlan, qui, en plus d’être sympathique, m’a fait rire au restaurant le samedi soir. Oui. Parce qu’on a mangé au restaurant. Je vous le dis en passant. Mais, il faut resituer dans le contexte. J’ai dîné avec des auteurs reconnus.
Le vendredi, je fêtais mes 34 ans. Quand j’ai passé le cap des 30 ans, partager un repas « entre » auteurs… c’était simplement un rêve. Depuis le 31 octobre de cette année, mon premier roman est entre vos mains. Alors souriez, froncez les sourcils, pestez… ce que j’espère, c’est que vous l’apprécierez et que pour vous, je serai un auteur. Un « bon » auteur.
… et sinon, Bragelonne, ils sont un peu comme mes parents de Livre. Pour mon anniversaire, voilà le cadeau qu’ils m’ont offert. Le Livre qui m’a fait voyagé à neuf ans et découvrir la Fantasy.
C’est pas du beau cadeau, ça ?
Si… si, si, si.